Les fractures de stress, aussi appelées fractures de fatigue, sont très fréquentes chez les coureurs. Elles se manifestent par des microfissures osseuses causées par des charges répétées dépassant la capacité d’adaptation de l’os.
Contrairement à une fracture aiguë liée à un choc, elles surviennent de façon progressive, sans événement précis. Les fractures de stress peuvent toucher aussi bien les athlètes que les personnes actives ou en reprise d’entraînement.
La fracture de stress chez le coureur survient quand la capacité de régénération de l’os est dépassée par les contraintes mécaniques répétées.
L’os est un tissu vivant qui se régénère constamment. Lors d’un effort, il subit une phase de résorption suivie d’une reconstruction. Si les contraintes sont trop fréquentes ou intenses, la phase de résorption devient dominante, fragilisant l’os.
Les fractures de stress peuvent toucher un os sain, mais certains facteurs augmentent le risque :
Le symptôme principal est une douleur progressive et localisée, apparaissant pendant ou après l’effort, puis devenant plus constante avec la répétition des charges. Initialement, elle disparaît au repos, mais peut persister à un stade plus avancé, voire gêner les activités quotidiennes.
À l’examen, on retrouve une douleur à la palpation osseuse ou à la mise en charge, sans gonflement ni ecchymose, ce qui aide à différencier la fracture d’une blessure musculaire ou ligamentaire.
En résumé, les symptômes typiques d’une fracture de stress sont :
En physiothérapie, on adapte la prise en charge si on suspecte une fracture et qu’elle n’est pas exclue par l’imagerie.
Le traitement conservateur des fractures de stress repose sur un repos relatif, une adaptation de l’entraînement et un suivi progressif.
La grande majorité des fractures de stress sont traitées avec une approche conservatrice.
Certains cas (fractures à haut risque) nécessitent une immobilisation (botte de marche, attelle) ou même une chirurgie. Le retour à la course est très variable d’un individu à l’autre.
Ces zones sont soumises à des charges plus élevées ou mal vascularisées. Elles présentent un risque de complications (non-consolidation, déplacement, pseudarthrose).
Voici quelques exemples :
Par le fait que ces zones sont plus à risque de complications, elles exigent une prise en charge rigoureuse et un suivi serré.
Mieux vascularisées, moins contraintes. Guérissent bien sous traitement conservateur si prises en charge rapidement.
Pour éviter et prévenir les fractures de stress, il faut optimiser l’équilibre entre la contrainte et la récupération :
En résumé, la fracture de stress chez le coureur est une blessure insidieuse mais courante et réversible si elle est détectée tôt. Un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée permettent d’éviter les complications et de reprendre la course le plus rapidement possible.
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