Les difficultés de sommeil peuvent arriver à n’importe qui, n’importe quand.
Stress, douleur, inconforts, préoccupations, responsabilités, craintes, pour ne nommer que ceux-ci, sont tous des facteurs pouvant influencer la qualité du sommeil.
Un sommeil récupérateur est sans équivoque l’un des éléments les plus déterminants du bien-être et d’une réadaptation plus efficace, le cas échéant. La nuit, lorsque l’on dort, les tissus organiques du corps humain et les fonctions psychiques se restaurent, il est donc primordial que celui-ci soit de qualité. De plus, un sommeil de qualité:
Ainsi, vous avez l’impression d’avoir mal dormi, vous avez des difficultés à vous endormir ou à demeurer endormi?
Des mesures simples peuvent vous aider. Parmi celles-ci, nous trouvons notamment la routine de sommeil, le cycle régulier entre les périodes d’éveil et de sommeil, le choix d’environnement, la posture de sommeil, ainsi que les habitudes générales.
En premier lieu, la routine de sommeil: la préparation au sommeil est non-négligeable.
Il est fortement recommandé de commencer cette routine de sommeil 30 à 60 minutes avant l’heure du coucher. Effectuez tous les soirs les mêmes comportements et activités avant d’aller au lit. Ceci parait anodin, mais après un certain temps, dès que vous poserez la première action de votre routine, votre cerveau comprendra qu’il sera bientôt temps d’aller dormir.
Il est important d’y inclure des activités relaxantes à l’extérieur du lit et de limiter, voir même éviter les activités stimulantes comme l’utilisation du cellulaire, de l’ordinateur, les jeux vidéos ou encore les films d’actions et de suspense.
Vous avez des horaires changeants, un train de vie intense et variable, un besoin de siestes chronique? Cette astuce s’adresse à vous.
Chaque personne a besoin d’un nombre différent d’heures de sommeil. Il est faux de penser que tout le monde peut fonctionner facilement avec sept heures de sommeil par exemple.
Trouvez votre nombre d’heures magique. Que celui-ci soit de six, sept ou huit heures, mettez tout en oeuvre pour qu’il demeure stable. Commencez votre routine de sommeil environ au même moment chaque soir pour régulariser votre cycle.
Également, n’allez dans votre lit que si vous avez prévu de dormir, sinon choisissez plutôt un fauteuil. La chambre à coucher et le lit doivent être réservés pour le sommeil.
Évitez d’aller vous allonger dans votre lit parce qu’«il le faut», car il s’agit de votre heure habituelle ou encore parce que votre conjoint(e) y va. Si vous avez besoin de relaxer en raison d’une douleur ou encore d’un stress quelconque, allongez-vous ailleurs que dans votre lit. Orientez-vous plutôt vers un espace commun, un endroit calme dans lequel vous vous sentez bien.
Évitez aussi le plus possible de flâner dans votre lit le matin. Si vous vous réveillez, sortez du lit!
Voici des questions importantes à démystifier.
Lorsque l’on dort, les muscles du corps se détendent complètement ce qui fait en sorte que la colonne perd le support de ses muscles stabilisateurs actifs. Durant la nuit, le corps reste plusieurs heures dans la même position, il est donc essentiel d’adopter une position neutre et optimale. Si le dos est rond, en position fœtale par exemple, la colonne sera étirée pendant des heures. S’il y a trop ou trop peu d’oreillers, le cou peut se retrouver étiré ou contracté.
Avec le temps, ces différents facteurs pourront être à l’origine de la dégradation ou de l’apparition de certains problèmes. Voilà, entre autres, pourquoi il est essentiel que la position de sommeil soit adéquate (Febsen-du Toit, 2003).
Il s’agit de la meilleure position pour le dos, car la position neutre est presque automatiquement adoptée. Dans cette position, trois principes sont importants à appliquer :
Il s’agit de la seconde possibilité. Si un inconfort est ressenti au bas du dos dans cette position, placez un coussin sous vos genoux.
L’oreiller placé sous la tête, lorsque sa hauteur est adéquate, maintient le cou en position neutre afin d’éviter qu’il ne soit penché en avant ou en arrière. Attention à ce que les épaules ne se trouvent pas sur l’oreiller et que seuls le cou et la tête soient supportés. De plus, l’épaisseur du coussin placé sous la tête dans cette position est moindre que lorsque l’on est positionné sur le côté.
Un coussin placé sous les genoux soulage les tensions lombaires ainsi que celles provoquées par l’étirement des fléchisseurs de la hanche et des ischio-jambiers.
Cette position n’est pas recommandée, car elle augmente la courbure lombaire (lordose) et fatigue les épaules et le cou qui est contraint à demeurer en rotation. Également, l’adoption de cette position gêne la respiration. Toutefois, s’il s’agit de la seule position possible pour vous, il est important de :
Voici finalement quelques conseils généraux sur les habitudes de vie influençant le sommeil.
Enfin, chaque personne est différente. Il faut essayer les différentes mesures et voir ce qui vous convient le plus et ce qui s’applique à votre mode de vie.
Ceci dit, parfois de simples changements font toute la différence. Il suffit de se donner la peine de les appliquer. Faites preuve de flexibilité et n’hésitez pas à apporter de petites modifications à vos habitudes et vous verrez peut-être une grande amélioration.
Rappelez-vous, surtout si vous êtes blessé et prenez part à un processus de réadaptation, qu’un sommeil récupérateur optimisera vos chances de succès! N’hésitez pas à en discuter avec votre professionnel de la santé pour de plus amples informations sur l’hygiène et la posture de sommeil!
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