Une grande partie de la population a été atteinte de la COVID-19 et, pour la plupart, le rétablissement nécessite entre 2 et 4 semaines. La COVID peut toutefois causer des symptômes ou des complications qui persistent ou apparaissent au-delà de cette période chez certaines personnes. On parle alors de COVID longue. Cette affection demeure toutefois très peu connue. Nous vous proposons un quiz rapide pour tester vos connaissances!
FAUX. Entre 10 et 20 % des personnes atteintes de la COVID-19 auront des symptômes qui perdurent au-delà de 12 semaines. Cette affectation est appelée la COVID longue.
FAUX. Il existe des facteurs de risques (1) comme :
Ces facteurs augmentent les probabilités de développer la COVID longue, mais ne signifie pas que si vous présentez un ou plusieurs de ces éléments vous aurez nécessairement la COVID longue.
De façon générale, la maladie touche toutes les strates de la population: les enfants, les adolescents, les adultes et les personnes âgées. On remarque des limitations fonctionnelles importantes dues à la COVID longue même chez des jeunes sportifs en bonne santé.
FAUX et VRAI. On remarque que plusieurs personnes ayant eu des symptômes légers ou même asymptomatiques développent la COVID longue. Certaines études (2) témoignent que les personnes avec des symptômes légers à modérés en phase aiguë sont plus à risque de développer la COVID longue puisqu’elles n’ont pas pris le temps de se reposer adéquatement. Toutefois, les personnes qui présentent plus de 12 symptômes lors de l’infection initiale sont plus à risque de les conserver dans le temps.
FAUX. Il est possible que les symptômes initiaux disparaissent complètement durant quelques semaines suivant la phase aiguë. Puis, de nouveaux symptômes ou une recrudescence des symptômes antérieurs peuvent resurgir et perdurer plus de 12 semaines. La maladie est caractérisée par l’aspect épisodique des symptômes. Ils peuvent grandement fluctuer dans le temps.
FAUX. Dans la définition proposée par l’OMS, il est stipulé qu’une infection probable ou suspectée est nécessaire. Cela signifie que la présence d’un lien épidémiologique, un historique de symptôme de COVID sans test PCR ou d’antigène est suffisant.
Toutefois, il s’agit d’un diagnostic d’exclusion, ce qui signifie qu’il faut exclure toutes les autres maladies possibles pour conclure qu’une personne est atteinte de COVID longue. C’est pour cette raison que pour obtenir le diagnostic médical, une personne peut passer une multitude de tests et les résultats de ceux-ci peuvent être tout à fait normaux.
FAUX. Les personnes atteintes de COVID longue n’exagèrent pas leurs symptômes et plusieurs d’entre elles vivent de la stigmatisation à cet égard. La plupart ont un symptôme appelé le malaise post-effort. Il s’agit d’une exacerbation disproportionnée de l’épuisement physique ou cognitif causé par un effort physique, mental ou émotionnel mineur. Ces symptômes peuvent apparaître jusqu’à 72 h après l’effort et perdurer de 24 h à plusieurs semaines. Ce crash ou cette fatigue extrême n’est pas soulagé par de bonnes nuits de sommeil. Il s’agit d’une condition très incapacitante et elle affecte grandement la qualité de vie des personnes qui en souffrent.
À l’heure actuelle, la seule façon de gérer le malaise post-effort est d’optimiser sa gestion d’énergie tout au long de la journée. Les services en ergothérapie sont offerts spécifiquement pour augmenter le rendement occupationnel des personnes atteintes.
Exemple de limitation fonctionnelle :
FAUX. Au contraire, la reprise d’un entraînement trop intense est démontrée (3) comme étant dommageable pour certaines personnes atteintes de COVID longue. Plusieurs personnes tentent de combattre la fatigue en continuant leurs activités, mais ce comportement peut causer des rechutes importantes.
La clé, pour le moment, est de doser son énergie au courant de la journée et d’augmenter progressivement ses activités sans augmenter les symptômes persistants. Pour obtenir des conseils et de l’information à ce sujet, un suivi par une équipe de réadaptation est démontré comme étant optimale.
VRAI. Mais un repos relatif! Il est préférable de reprendre progressivement les activités habituelles, de respecter ses limites et de prendre des pauses au besoin. Il est important d’être attentif aux symptômes provoqués par la fatigue et de s’y ajuster.
FAUX. Il existe la physiothérapie spécialisée en pneumologie. La respiration est contrôlée par des muscles tels que le diaphragme et les muscles intercostaux. Plusieurs personnes atteintes de la COVID longue vont développer un patron respiratoire anormal. On remarque une respiration exécutée par le sommet des poumons et un dérèglement entre la phase inspiratoire et expiratoire.
La physiothérapie peut vous aider à améliorer votre musculature respiratoire, à corriger votre patron respiratoire et à optimiser l’entrée d’air dans l’ensemble de vos poumons.