Peut-être certains papas vont se reconnaitre dans cette description. On peut le définir par ceux qui compressent leur temps d’activités physiques en une fin de semaine de manière intensive voir excessive. Ceux qui effectuent un travail de bureau de 9h-17h et dont le deuxième quart de travail débute une fois rendu à la maison. Ils attendent la fin de semaine avec impatience pour pouvoir se donner à leurs activités qui n’ont pu être accomplies par manque de temps.
On me demande souvent en clinique si je traite des athlètes de haut niveau. Je vous dirais qu’un bon nombre de ma clientèle correspond à ces « weekend warriors » de ce monde. Cette pratique bien que populaire comprendre plusieurs risques de blessures.
Donc voici quelques conseils pour que vous puissiez profiter de la belle température en minimisant vos risques de blessures.
Si vous êtes majoritairement sédentaire durant la semaine par la nature de votre travail et votre mode de vie, ne commencez pas à courir un marathon la fin de semaine. Ce type d’activités demande beaucoup de préparation pour les athlètes de haut niveau, ce qui en demande tout autant pour monsieur et madame tout le monde. Fixez-vous des objectifs réalistes et cela vous évitera bien des blessures.
Même si votre mode de vie vous empêche d’aller à des activités sportives diverses durant la semaine, prenez la pause midi pour effectuer quelques exercices en préparation à votre sport de fin de semaine. Ces exercices spécifiques auront pour mission de mettre la table pour votre fin de semaine bien chargée.
Si vous recommencer vos entrainements, allez-y avec une intensité légère et augmenter graduellement l’intensité de semaine en semaine. On parle souvent de la règle de 10 %. Cela veut dire de ne pas augmenter vos volumes ou l’intensité d’entrainement de plus de 10 % par semaine pour laisser la chance à votre corps de s’adapter.
Prenez entre 10 à 15 minutes avant vos entrainements pour effectuer des étirements dynamiques pour préparer vos articulations à l’effort physique qui s’en vient. Prenez le temps d’effectuer un léger échauffement cardiovasculaire pour faire circuler le sang et ainsi oxygéner vos muscles.
Je mentionne à tous mes patients que la douleur est un système d’alarme qui est là pour nous prévenir qu’il y a quelque chose qui cloche. La douleur n’est pas nécessairement notre ennemi, mais bel et bien un allié. Prenez le temps de l’écouter avant de faire des dommages à votre corps. Écoutez-le lorsque vous commencer à avoir un inconfort plus rapidement au niveau de vos tibias lors de votre premier km de course.
Prenez le temps de vous reposer lorsque vous avez des signes de grippes. Peut-être serait-il mieux de vous reposer si vous n’avez pas eu la chance de bien dormir la veille. Écouter son corps est un art qui se développe, mais qui pourra vous sauver bien des maux.
Ces quelques conseils vous permettront de minimiser vos risques de blessures et continuer de pratiquer votre sport en tout confort. Si malgré ces quelques conseils vous développer des blessures ou bien des douleurs persistantes, ne tardez pas à consulter nos physiothérapeutes qui seront capables de vous remettre sur le bon chemin. Ils seront en mesure d’effectuer une analyse de votre condition, planifier un plan de traitement adapté et approprié selon vos objectifs afin de continuer votre sport sans douleur.
Il est normal d’avoir des questions lorsque vous essayez quelque chose de nouveau. Nous offrons maintenant la possibilité de planifier un appel d’orientation gratuit avec un thérapeute pour vous aider à décider si la physiothérapie vous convient !