2020/08/04 Accueil Éducation et conseils
Je commence à courir, mais je trouve que ce n’est pas aussi facile que ça semble l’être pour les coureurs que je croise dans la rue. Pourtant c’est aussi simple qu’une paire de chaussure puis on avance un pied devant l’autre! Mais je n’y trouve pas de plaisir, je trouve cela difficile, et je m’essouffle rapidement.
Alors je persiste, car je me dis que c’est un nouveau sport pour moi, je vais surement m’y habituer. Bien motivée à persévérer, j’enfile mes souliers de course, et je pars courir dans les rues de Montréal. Ça fait 1 mois que je cours, environ 30 minutes consécutives, 3 fois par semaine.
Toujours pas d’étincelles entre la course et moi. Ça reste difficile pour moi de courir à chaque fois. Je n’y ai toujours pas trouvé le plaisir que j’y cherchais.
Le plaisir. Le plaisir peut varier selon de la perception de l’effort pendant la course. Celle-ci dépend de l’état de fatigue physique et mental. Pour évaluer vous-même vous en êtes où mentalement et physiquement pendant l’effort, demandez-vous à quel point vous avez envie de ralentir ou de vous arrêter, que vous ressentez la souffrance et que vous envie d’atteindre votre objectif.
Plusieurs études ont tenté d’identifier précisément ce qui détermine les limites de l’endurance. Ces études se sont penchées sur les limites physiques et n’ont pas réussi à trouver la réponse exacte, car une grande partie de la limite se trouve dans le cerveau. Elle est en grande partie psychologique. C’est notre tête qui traite l’information envoyée par les muscles qui sont fatigués, qui décide de s’arrêter quand le corps donne l’information qu’il en a trop fait. C’est la tête qui analyse l’information et qui la perçoit. Elle prend alors la décision d’arrêter la machine, ou de continuer.
Il est possible de moduler la motivation pendant la course simplement par la pensée positive. Par exemple, utiliser l’auto-persuasion peut s’avérer très efficace en plus de devenir un automatisme à force de l’utiliser. Alors on remplace la pensée de «je suis tannée, j’ai les jambes lourdes, il me reste encore 3 km à courir pour atteindre mon objectif, je ne finirai jamais» par « il ne me reste que 3 km, j’ai déjà plus que la moitié de fait, ça va bien, je suis fière de moi». Avec, en prime, un sourire au visage, qui facilitera ces pensées (et donnera peut-être envie aux passants de se mettre à la course!).
Voici quelques trucs pour faciliter le sourire dans la course
Bonne course à tous!
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